Le sécularisme :
En matière de politique, le sécularisme est le principe selon lequel les religions ne doivent pas avoir de pouvoirs politiques ni influencer le gouvernement d'un pays et que réciproquement le pouvoir politique ne doit pas intervenir dans les affaires propres aux différentes religions.Il défend la séparation des Eglises et de l'Etat; Elle apparaît en France en 1905 avec la loi dite de « séparation des Églises et de l’État ».
(sources : http://www.toupie.org/Dictionnaire/Secularisme.htm, https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9cularisation)
Les étapes du sécularisme :
Dans les cinq derniers siècles, l’Europe a connu quatre ou cinq phases différentes de son évolution. Elle a été organisée par ses élites autour de quatre grands regroupements de principes ou de centres de références spirituels, avant d’en venir à l’époque actuelle, une époque d’agnosticisme et d’indifférence.
À l’inverse de ce qui se passe sur la
scène mondiale des croyances où toute reconnaissance authentique de la
religion apparaît comme un retour à un principe premier, la
désacralisation absolue de l’Europe et de l’esprit européen a progressé
dans la vie publique comme dépolitisation. Cette neutralisation de
l’existence est vécue par les masses comme une phase de cessation de la
guerre et comme l’affirmation définitive de la « paix universelle », ou
comme « la fin de l’histoire » selon l’expression captivante de Francis
Fukuyama.
Nous pouvons dire que toutes les
caractéristiques de notre temps nous indiquent que nous vivons une
période d’épuisement. L’Europe est devenue une puissance qui recherche
une seule légitimité, celle du statu quo.
Or, tous les grands changements et
toutes les grandes révolutions ou encore toutes les grandes réformes
proviennent d’un « principe ascétique », d’un principe de « pauvreté
volontaire », le refus de la sécurité garantie par le statu quo.
Un antipolitisme de fond, découlant
d’une coexistence hybride de la sécularisation de la foi, du
néo-fonctionnalisme ambiant, de la neutralisation et laïcisation des
consciences, l’emporte désormais sur l’engagement politique et la foi
combattante.
Or, toute époque est sous le regard
méprisant de l’acteur international le plus radical. Son objet
d’observation demeure aujourd’hui encore l’Europe, ce pilier de
l’Occident qui a inversé le chemin de son engagement politique dans le
monde qui l’a amené de la realpolitik au néo-kantisme.
Cependant, la loi secrète et
improférable du vocabulaire de l’histoire nous dit que la « guerre la
plus terrible peut être conduite au nom de la paix, l’oppression plus
terrible au nom de la liberté et de la déshumanisation plus abjecte
seulement au nom de l’humanité » (C.Schmitt-1929).
(source: http://www.ieri.be/fr/publications/wp/2014/octobre/s-cularisation-islam-et-modernit-politique)
La sécularisation :
Si le terme de sécularisme est souvent employé pour signifier quelque chose comme une "sortie de la religion", celui de sécularisation est plus ambigu, signifiant à la fois le passage du religieux au séculier et la permanence refoulée du religieux dans ce même séculier.(source : https://hal-univ-lyon3.archives-ouvertes.fr/hal-00874810)
Ok. C'est bien. Ce serait bien aussi de mettre en forme le texte afin de mettre en évidence les idées principales (mots-clé, idées saillantes).
RépondreSupprimerSous parties à mettre. Ma remarque de décembre : alors, vous en tenez compte ?
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