vendredi 17 mars 2017

L'avortement

        L’avortement se définit comme l'interruption avant son terme du processus de gestation, c'est-à-dire du développement qui commence à la conception par la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde formant ainsi un œuf, qui se poursuit par la croissance de l'embryon, puis du fœtus, et qui s'achève normalement à terme par la naissance d'un nouvel individu de l'espèce.

(Source: Wikipédia)




L'Histoire de l'avortement

          L'histoire de l'avortement remonte selon l'anthropologie à l'Antiquité. Pratiqué dans toutes les sociétés, les techniques et les conditions dans lesquelles l'avortement a été réalisé ont changé dans les pays où est reconnu le droit à l'avortement.

a. Une pratique interdite

          La très grande majorité des Eglises Chrétiennes condamnent fermement l'avortement mais au Moyen-Age, la sanction est différente selon que l'avortement est pratiqué avant ou après l'animation du fœtus. Des femmes, au péril de leur vie en raison des techniques utilisées et du manque d'hygiène, s'avortent elles-mêmes, font appel à leur entourage.
Dès la fin du XVIIIe siècle en France et au XIXe siècle dans les autres pays d'Europe occidentale, les femmes mariées y recourent de plus en plus souvent afin de limiter la taille de leur famille. L'avortement dans ce contexte se pratique toujours dans la clandestinité. La médecine du XIXe siècle voit des progrès dans les domaines de la chirurgie, de l'anesthésie et de l'hygiène.
À la même époque, des médecins associés à l'Association médicale Américaine font pression pour l'interdiction de l'avortement aux Etats-Unis alors que les interruptions de grossesse sont de plus en plus punies, comme en attestent en France le code pénal de 1810 punissant par une réclusion d'un à cinq ans aussi bien la femme qui avorte que le tiers avorteur. Les articles adoptés par le Parlement du Royaume-Unis criminalisent également l'avortement.

b. Légalisation de l'avortement en France

Au début du XXe siècle, de nombreux pays Européens commencent à légaliser l'avortement lorsqu'il est effectué pour protéger la vie de la femme et, dans certains cas, pour protéger sa santé.

Le 5 avril 1971, le journal Le Nouvel Observateur publie une pétition portant 343 signatures de femmes déclarant avoir recouru à l'avortement. Parmi elles se trouvent de nombreuses personnalités telles que Simone de Beauvoir, Catherine Deneuve, Jeanne Moreau, Françoise Sagan. Elles s'exposent ainsi à des poursuites judiciaires.
La Loi Veil du 17 janvier 1975 , instaurée par Simone Veil, dépénalise l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG).

Résultats de recherche d'images pour « Simone Veil »    Simone Veil, ministre des Affaires Sociales, de la Santé et de la Ville sous François Mitterand

vendredi 27 janvier 2017

LA BIOETHIQUE


          La bioéthique, mot composé de bio, venant du grec bios, vie, et du mot éthique, venant du grec ethikos, moral, de ethos, moeurs.
 La bioéthique rassemble les questions et les problèmes posés par la médecine, les sciences de la vie et les technologies qui leur sont associés. Elle suppose le respect des droits de l'Homme, de la dignité de l'individu et du consentement de la personne pour toutes interventions médicales, elle suppose également le fait de ne pas tirer profit de la vulnérabilité d'autrui, la protection des générations futures ainsi que l'absence de discrimination et de stigmatisation.
Elle apparaît au début des années 1960-1970 et s'intéresse à des sujets tels que :
  • la procréation médicalement assistée,
  • le clonage d'embryons humains,
  • le prélèvement d'organes en vue de transplantation,
  • l'esclavage sexuel,
  • l'euthanasie,
  • le génie génétique
     
          La "traite prostitutionnelle" est un thème parfaitement adapté à ce sujet car il suppose la manipulation et la pression que subissent les prostitués ; hommes comme femme, enfants comme adultes par des proxénètes et leurs clients.
La prostitution est souvent caractérisée comme étant "le plus vieux métier du monde"; En effet, depuis la nuit des temps certaines personnes ont choisis de gagner leurs vies en se servant de leur corps. La prostitution reste légale en France, ce qui n'est pas le cas dans d'autres pays comme dans certains états des États-Unis, au Maroc ou encore au Japon... etc.

Cependant, malgré les apparences, les prostitués ne sont pas totalement libres de leur corps. En effet, elles dépendent des proxénètes, encore appelés "mac" dans le langage de ce milieu. Finalement, ces esclaves de la prostitution se retrouvent soumis à l'autorité des proxénètes mais aussi des clients et se révèlent être de vulgaire employés de cette véritable "entreprise du sexe". 
En France, le proxénétisme est considéré par le Code Pénal comme une "atteinte à la dignité de la personne". Il est puni de sept ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende maximum. La définition légale du proxénétisme inclut le fait de, "par quelque manière que ce soit, aider, assister ou protéger la prostitution d'autrui" ou "tirer profit de la prostitution d'autrui".




       Dans le monde, la prostitution touche tous les âges. En effet, dans certains pays asiatiques, les enfants sont beaucoup exploités par des proxénètes qui profitent de leur vulnérabilité pour en tirer des bénéfices ; cela porte atteinte aux principes de la bioéthique. De nombreux pays sont concernés par ce phénomène tels que la Thaïlande, la Chine, le Cambodge ou le Vietnam.

http://www.humanium.org/fr/normes/protocole-facultatif-cide-vente-prostitution-pornographie-enfants/